Crise de l'énergie : "Nous sommes devenus des mendiants énergétiques", déplore Olivier Marleix
Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale appelle à une "commission d'enquête" pour "établir les responsabilités" de la crise actuelle.
"Nous sommes devenus des mendiants énergétiques", déplore mardi 13 septembre sur franceinfo le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale Olivier Marleix. "Jusqu'en 2019, la France était le premier exportateur mondial d'électricité, mais à cause de l'incurie de ce gouvernement, on est aujourd'hui obligé d'aller quémander de l'électricité aux Allemands qui, du coup, nous imposent une réforme du marché européen", assure Olivier Marleix.
De "fausses idées sur le nucléaire"
Si le député d'Eure-et-Loir appelle à "maintenir les mesures de protection du pouvoir d'achat des Français" et à aider les entreprises françaises "qui voient leurs factures d'électricité multipliées par 7, 8 ou 9", il estime que "le meilleur des boucliers tarifaires, c'est un prix de l'électricité au juste prix."
"En France, on produit l'électricité à 50 euros le mégawattheure et nos entreprises l'achète à 700 ou 800 euros. C'est une folie absolue !"
Olivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée nationalesur franceinfo
Olivier Marleix s'indigne contre une règle européenne "proposée par le chancelier allemand Olaf Scholz lorsqu'il est venu rencontrer le président Macron" qui "taxe en quelques sortes les bons élèves, ceux qui produisent de l'électricité nucléaire à bas coût, pour subventionner ceux qui produisent de l'électricité qui coûte cher à partir du gaz", comme les Allemands.
Les députés LR ont demandé "une commission d'enquête pour établir les responsabilités" de la crise énergétique actuelle, révèle leur président de groupe. Il dénonce pêle-mêle "ceux qui ont fermé Fessenheim", "ceux qui ont renoncé au nucléaire", le projet d'Emmanuel Macron de "fermer 12 réacteurs nucléaires", ou encore "l'interdiction de la recherche sur le gaz de schiste". "On explorera la façon dont le débat en France a été imprégné de fausses idées sur le nucléaire", assure-t-il.
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