Immigration : Les Républicains écrivent à Emmanuel Macron pour réclamer "une ambitieuse révision constitutionnelle"

Le parti Les Républicains, cette réforme constitutionnelle est le seul moyen pour la France de reprendre réellement le pouvoir sur les flux migratoires.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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De gauche à droite, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, Olivier Marleix, président LR du groupe parlementaire, Eric Ciotti, président du parti LR,  le 24 janvier 2023 à Paris. (MYLENE DEROCHE / MAXPPP)

Les Républicains écrivent à Emmanuel Macron afin de réclamer "une ambitieuse révision constitutionnelle pour mieux armer juridiquement notre nation au défi migratoire". Ce courrier révélé par Le Figaro et que franceinfo s'est procuré est daté du jeudi 14 décembre.

C'est une démarche qui est menée en parallèle des négociations sur le projet de loi immigration portée par Gérald Darmanin et qui a fait l'objet d'une motion de rejet à l'Assemblée nationale. "Sans révision de notre Constitution, les verrous juridiques qui nous réduisent aujourd'hui à l'impuissance demeureront et continueront de condamner à l'inefficacité toute politique migratoire de fermeté", insistent Les Républicains.

"Trois priorités très claires"

Cependant, selon les informations de franceinfo, cette initiative n'est pas présentée comme une condition pour que Les Républicains votent en faveur du projet de loi immigration, mais c'est une façon de maintenir la pression sur l'exécutif. Pour le parti LR, cette réforme constitutionnelle est le seul moyen pour la France de reprendre réellement le pouvoir sur les flux migratoires. 

Cette "nécessaire révision constitutionnelle s'articule autour de trois priorités très claires", écrit le parti LR. Nous souhaitons, "la mise en place de plafonds migratoires contraignants par lesquels le Parlement fixera chaque année de manière précise le nombre de titres de sejour qui seront octroyés par l'administration, y compris en matière d'immigration familiale", peut-on lire dans ce courrier.

Ces plafonds migratoires "ne s'appliqueront, bien évidemment, pas aux demandeurs d'asile ni aux ressortissants de l'Union européenne. Ils permettront de mettre en place une immigration régulière choisie et régulée, sous le contrôle annuel de la représentation natinonale".

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