Après ses propos polémiques diffusés dans "Quotidien", Wauquiez s'excuse auprès de Sarkozy
Le président du parti Les Républicains a affirmé que l'ancien chef de l'Etat faisait écouter ses ministres, des proches de ce dernier ont affirmé que Laurent Wauquiez a présenté ses excuses et que Nicolas Sarkozy "en a pris note".
Après la menace de "suites judiciaires", les excuses. Laurent Wauquiez "s'est excusé" auprès de Nicolas Sarkozy, qui "en a pris note", indique samedi 17 février, l'entourage de l'ancien chef de l'Etat, à la suite de la diffusion d'une vidéo(Nouvelle fenêtre) dans laquelle le président de Les Républicains affirme que Nicolas Sarkozy faisait écouter ses ministres.
Sollicité par l'AFP, l'entourage de l'ancien président de la République "dément" par ailleurs "formellement cette grotesque histoire d'écoutes."
"Une discussion libre avec des étudiants, parfois sur le ton de l'humour"
Laurent Wauquiez a dénoncé samedi matin la diffusion de ses propos tenus devant des étudiants(Nouvelle fenêtre), "enregistrés de façon illégale", et a menacé de "suites judiciaires". Dans cet enregistrement, diffusé vendredi soir par TMC, il affirme notamment que Nicolas Sarkozy faisait écouter les portables des membres de son gouvernement lors des Conseils des ministres.
[ Document #Quotidien(Nouvelle fenêtre)]@PaulLarrouturou(Nouvelle fenêtre) s'est procuré un enregistrement du cours de Laurent Wauquiez à l'EM Lyon.
— Quotidien (@Qofficiel) 16 février 2018(Nouvelle fenêtre)
Il démolit Darmanin, balance sur Sarkozy et accuse Macron d'avoir monté une "cellule de démolition" contre le candidat Fillon. pic.twitter.com/7rJW2prAI7(Nouvelle fenêtre)
"Ces propos ont été tenus dans le cadre privé d'un enseignement, au cours d'une discussion libre avec des étudiants, parfois sur le ton de l'humour. Ce cours amenait notamment les étudiants à réfléchir sur les rumeurs et les fantasmes qui nourrissent la vie politique", écrit le président de LR, dans un communiqué. Et il ajoute : "Il n'a par exemple jamais été question dans mon esprit de soutenir qu'on ait fait surveiller des membres du gouvernement dans le cadre du Conseil des ministres."
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