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Le maire de Toulon quitte Les Républicains face au "rétrécissement de la ligne" du parti

Hubert Falco a jugé l'attitude de son parti "irresponsable", au lendemain de la décision de ce dernier d'exclure tout accord avec LREM pour les régionales en Paca.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le maire de Toulon Hubert Falco lors d'un meeting du parti UMP à Paris, le 11 mars 2015. (DOMINIQUE FAGET / AFP)

Le maire de Toulon, Hubert Falco, a annoncé mercredi 5 mai qu'il quittait Les Républicains (LR). Dans un communiqué, l'édile, considéré comme Macron-compatible, dénonce le "rétrécissement de la ligne" du parti, qui "en oublie les enjeux essentiels auxquels il doit répondre". La veille, LR avait exclu tout accord avec La République en marche pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca).

A un peu plus d'un mois du scrutin, les sondages donnent le Rassemblement national en tête au premier tour dans cette région. "Condamner sans équivoque tout soutien dans une région politiquement aussi sensible que la région [Paca] est irresponsable ! déplore Hubert Falco. Ne pas être favorable à l'union alors que la menace de l'arrivée au pouvoir du Rassemblement national n'a jamais été aussi forte revient à faire son jeu." "Dans le contexte si difficile que traverse actuellement notre pays, les procès d'intention et les agitations du microcosme LR au niveau parisien me semblent bien dérisoires et déplacés", ajoute-t-il, évoquant des "polémiques stériles, à l'heure où notre pays et notre territoire ont plus que jamais besoin de confiance, de concorde et d'union".

"J'ai été élu 18 fois, dont 12 fois au premier tour. Ces résultats, je les dois uniquement à mon travail et à la confiance que m'ont fait les électeurs" et "c'est à eux que j'ai à rendre des comptes et uniquement à eux, n'en déplaise aux tenants de la ligne 'jacobine' de ma formation politique", poursuit Hubert Falco. Et d'expliquer : "Je ne renie rien, je ne critique rien, mais je décide de reprendre ma liberté."

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