Présidence des Jeunes LR : l'union de toutes les droites en débat
Le président de Debout la France et le porte-parole du Rassemblement national ont assisté au lancement de la campagne du jeune militant des Républicains.
Le débat sur l'alliance de toutes les droites s'est invité mercredi 5 septembre au lancement de la campagne d'Erik Tegnér, candidat à la présidence des Jeunes LR. L’élection pourrait avoir lieu à la mi-octobre, mais elle n'est pas encore confirmée. Le jeune militant des Républicains a choisi pour l'occasion une péniche à Paris, sur laquelle sont montés des responsables de Debout La France et du Rassemblement national (RN), mais aucun ténor des Républicains.
Les bateaux-mouches et Notre-Dame-de-Paris en toile de fond et dans les enceintes résonne "I have a dream", avec un remix du célèbre discours de Martin Luther King. Sur la scène, Erik Tegnér, 25 ans, passé par le Front national (FN) à 17 ans, un temps engagé chez Les Républicains (LR) derrière la juppéiste Virginie Calmels, a lui aussi un rêve. "Il y a une question civilisationelle, une question identitaire, qui nécessite que dès 2022, on accède au pouvoir", lance-t-il. Son rêve d'union des droites ne date pas d'hier. Cela fait même des décennies que certains en parlent. "C'est un long chemin", lance le président de Debout La France. Pourtant Nicolas Dupont-Aignan y croit. D'ailleurs, il a lancé une plateforme censée la préparer, Les Amoureux de la France, en coopération avec Jean-Frédéric Poisson, du Parti chrétien-démocrate, présent lui aussi à la soirée.
Parmi les participants, Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national (RN, ex-FN) dit, lui, vouloir faire tomber les murs : "Fracassez-nous tout ça." Au pied de la petite scène, un représentant du groupuscule Génération identitaire espère que les droites se retrouveront, sur "les thèmes de l'immigration, de l'identité". "C'est ce qui préoccupe la majorité des Français et des Européens", assure-t-il.
Dans l'assemblée, aucun cadre des Républicains n'a répondu à l'invitation. Laurent Wauquiez n’était pas là. Le patron des Républicains ne soutient pas, mais ne désapprouve pas non plus la candidature d’Erik Tegnér.
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