Présidentielle 2022 : LR prend une option sur une primaire... mais rêve d'un "miracle" pour s'en passer
La droite tente d’avancer vers un candidat unique en 2022. Un bureau se tenait mardi soir. Les Républicains ont conservé leur calendrier et trancheront la question lors d'un congrès fin septembre. Sauf si d'ici là les favoris se mettent d'accord.
Un bureau politique unanime mais chacun a compris ce qu’il voulait comprendre. Mardi 6 juillet, Les Républicains ont fait un petit pas vers une primaire en novembre pour désigner le candidat du parti à l'élection présidentielle de 2022. "Nous aurons un congrès le 25 septembre et ensuite la décision pour le choix de notre candidat, au mois de novembre, se fera à nouveau en congrès", a expliqué Christian Jacob.
Le président du parti rêve encore d’échapper à une primaire et que les favoris - Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez - accordent leurs violons. "Le pire n'est jamais certain, plaisante Christian Jacob. Je pense que tout le monde est conscient qu'on ne peut pas gagner seul et qu'aucun d'entre eux ne pourra gagner seul."
"Beaucoup de gens partants pour une primaire"
Imaginer des ténors de la droite qui choisissent le meilleur d’entre eux autour d’une table et le sénateur Roger Karoutchi devient mystique : "On peut rêver, c'est le miracle de l'Ascension." Le miracle n’attendra pas l’Ascension mais le 25 septembre maximum, jour de vote des militants, sinon le processus de la primaire sera enclenché. Jean-François Copé l’acte déjà à son grand regret : "Il y a visiblement beaucoup de gens qui sont partants pour qu'il y ait effectivement une primaire."
"Tout cela va se passer dans des conditions qui m'inquiètent énormément, de division et de scission ; nonobstant les réaffirmations d'amour dans ces moment-là."
Jean-François Copéà franceinfo
D’ici là, le rapport de force s’engage, dès mardi soir Xavier Bertrand a répété qu’il ne participerait à aucune primaire. "On a gagné deux mois", se félicite un participant au bureau politique qui le soutient. Deux mois pour faire plier ses concurrents ou prendre le risque de diviser la droite.
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