Pour Juppé, la déchéance de nationalité ne pose "pas de problème d'éthique"
Le maire de Bordeaux présente cette semaine dans un livre ses pistes en matière de lutte contre le terrorisme et de sécurité en vue de la primaire de la droite et du centre pour 2017.
Ce qu'il faut savoir
Livre-programme, inauguration d'un QG de campagne, sorties médiatiques... A onze mois de la primaire de la droite et du centre pour 2017, Alain Juppé passe à l'offensive. Le maire de Bordeaux est l'invité de David Pujadas, lundi 4 janvier, dans le journal de 20 heures de France 2.
Dans son livre-programme, le candidat à la primaire critique sévèrement la politique pénale du gouvernement et défend la nécessité d'augmenter les moyens pour lutter contre le terrorisme, sans renoncer à diminuer les déficits publics. Parmi les pistes évoquées figure la création d'une "police pénitentiaire", la réforme de la procédure pénale ou le retour des peines planchers.
Côté immigration, Alain Juppé propose un système de quotas et de points. Il préconise de revoir les critères du regroupement familial mais aussi de renégocier Schengen. Sur l'extension de la déchéance de nationalité, Alain Juppé estime dans une interview au JDD que "son efficacité sera limitée, voire nulle". Mais s'il était député, l'ancien Premier ministre voterait la loi, jure-t-il.
Selon un sondage du Parisien, 56% des Français souhaitent que le maire de Bordeaux soit candidat à la présidentielle, contre 24% pour Nicolas Sarkozy. Le maire de Bordeaux est l'homme politique qui obtient le meilleur résultat de cette enquête d'opinion.