: Vidéo "Est-ce qu'on va écarter tous ceux qui ne sont pas d'accord ?" : Nathalie Kosciusko-Morizet réagit à sa possible éviction
La numéro 2 des Républicains devrait perdre son poste lors d'un remaniement en janvier, en raison de ses désaccords avec Nicolas Sarkozy sur la ligne du parti.
Le désaccord de trop ? Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait perdre sa place de vice-présidente déléguée des Républicains, a-t-on appris lundi 14 décembre. Nicolas Sarkozy n'a pas confirmé la sanction, mais évoque "une direction resserrée". La numéro 2 paierait ses critiques sur la ligne du parti pendant et après les régionales. Sur France Info, mardi, elle a déploré "qu'on ne puisse pas faire connaître, dans cette direction, une diversité d'opinion".
"Est-ce qu'on va écarter tous ceux qui ne sont pas d'accord ?" s'interroge la députée de l'Essonne. "Alain Juppé ? Jean-Pierre Raffarin ? Benoist Apparu ? On va les écarter ? Et les militants qui ne sont pas d'accord, on ne va plus les inviter aux réunions ?"
Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas non plus apprécié la méthode de Nicolas Sarkozy : "J'ai appris ça dans une dépêche AFP, j'aurais préféré qu'il me le dise en face." Ce dernier, lui, a démenti l'éviction. La députée a aussi qualifié de "réactionnaire" la ligne actuelle de son parti, et confié qu'elle réfléchissait à être candidate à la primaire de la droite et du centre pour la prochaine élection présidentielle.
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