Législative partielle : Lucie Castets renonce à une candidature en Isère

"Je considère que les conditions de ma candidature n'ont pas été réunies pour cette partielle", a déclaré la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
La candidate du NFP pour Matignon, Lucie Castets, le 13 septembre 2024. (VALERIE DUBOIS / HANS LUCAS / AFP)

Le Nouveau Front populaire n'arrive pas à s'entendre. Lucie Castets ne se présentera finalement pas à l'élection législative partielle dans l'Isère. "Je n'y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n'ont pas été réunies pour cette partielle", a-t-elle déclaré, vendredi 18 octobre à l'AFP. La candidate du NFP pour Matignon, estime néanmoins que "la personne importe peu et (qu'il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription" à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, où La France insoumise envisageait de la soutenir.

"Ce qui m'a été proposé ne me permettait pas, selon moi, de continuer à agir comme trait d'union de la gauche", a expliqué la haute fonctionnaire de 37 ans, qui ne souhaitait pas siéger au sein du groupe LFI à l'Assemblée. Le parti de Jean-Luc Mélenchon en faisait au contraire une condition non négociable pour lui accorder l'investiture et briguer le siège laissé vacant par la démission d'Hugo Prévost.

Le jeune Insoumis de 25 ans, qui avait ravi en juillet la place de l'ancien ministre macroniste Olivier Véran, a remis son mandat la semaine dernière après des accusations de "faits graves à caractère sexuel" commis notamment lorsqu'il dirigeait le syndicat Union étudiante, proche de LFI. Son départ a enclenché le compte à rebours de l'élection partielle, qui doit se tenir d'ici trois mois, et le jeu des tractations au sein des partis. A commencer par LFI, qui avait obtenu cette circonscription dans le cadre de l'accord fondateur du NFP juste après la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin par le président Emmanuel Macron.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.