: Vidéo Manuel Valls annonce qu'il quitte le Parti socialiste
"Siéger dans le groupe En marche, c'est une possibilité", affirme l'ancien Premier ministre de François Hollande sur RTL.
L'ancien Premier ministre claque la porte du PS. "Une page pour moi se tourne. Je veux siéger au cœur de cette majorité, par cohérence. Une partie de ma vie politique s'achève. Je quitte le Parti socialiste, ou le Parti socialiste me quitte", a annoncé Manuel Valls, mardi 27 juin, sur RTL.
Peu de temps après cette annonce, plusieurs sources parlementaires ont indiqué que Manuel Valls sera apparenté au groupe de La République en marche à l'Assemblée. En tant que député apparenté, il n'est pas membre à part entière du groupe LREM, mais s'y rattache au niveau administratif.
Je ne siégerai pas dans un groupe où il y aurait des ambiguïtés, où on ne voterait pas la confiance au gouvernement. Moi je voterai la confiance au gouvernement le 4 juillet prochain.
Manuel Vallssur RTL
"Il n'aura pas un rôle éminent"
Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a réagi à la décision de Manuel Valls. "Cela ne me surprend pas", a-t-il affirmé. "Il y a quelque chose de très violent dans la situation de Manuel Valls, il y a des critiques qu'on peut exprimer envers lui, mais je trouve qu'il y a une opprobre sur cet homme qui me paraît injuste", a déclaré Christophe Castaner sur CNews, sans toutefois ouvrir la porte du groupe LREM à l'Assemblée à l'ex-Premier ministre.
"C'est à lui de dire s'il veut s'engager à soutenir cette politique, je sais qu'il n'aura pas un rôle éminent, il ne l'a pas souhaité et aujourd'hui la nouvelle génération de La République en marche ne l'accueillerait pas en cela. C'est pourquoi je parle d'une forme d'injustice", a poursuivi le porte-parole du gouvernement.
Battu en janvier à la primaire socialiste élargie, Manuel Valls avait soutenu Emmanuel Macron avant le premier tour de l'élection présidentielle, aux dépens du vainqueur de la primaire, Benoît Hamon. Cela lui avait valu de ne pas être investi par le Parti socialiste pour les élections législatives dans la 1re circonscription de l'Essonne, où il briguait un nouveau mandat. En revanche, ni LREM ni le PS n'avaient présenté de candidat face à lui, et l'ancien Premier ministre a réussi à s'imposer de justesse (50,3% des voix) face à la candidate de La France insoumise, Farida Amrani, qui a toutefois contesté le résultat.
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