Soutien aux entreprises, baisse des impôts, "flexisécurité" : Valls réaffirme les trois priorités du gouvernement
Le Premier ministre a publié, mardi, une tribune dans "Les Echos" à l'approche de l'université d'été du Medef, puis de celle du Parti socialiste.
Le gouvernement français va poursuivre sur la voie des réformes afin de "débloquer" une croissance encore "trop faible" en réduisant, notamment, la pression fiscale et en allant plus loin dans la refonte du marché du travail. C'est ce qu'affirme Manuel Valls dans une tribune parue, mardi 25 août, dans Les Echos, à l'approche de l'université d'été du Medef, puis de celle du Parti socialiste.
"Changer de ligne de conduite, c'est la certitude de tout perdre", prévient-il à quelques semaines de la présentation du projet de budget 2016. Francetv info revient sur les trois priorités du Premier ministre.
Maintenir le soutien aux entreprises
Manuel Valls réaffirme que "l'ampleur du soutien aux entreprises ne sera pas remise en cause" dans le pacte de responsabilité, qu'une partie du PS souhaite réajuster. Selon lui, "les entreprises ont besoin de cette visibilité pour investir et embaucher en confiance".
"Mais je l'ai dit au patronat : chacun doit tenir ses engagements [en matière d'embauches]. Nous tenons les nôtres. Aux entreprises de tenir les leurs", martèle le Premier ministre, qui a déjà lancé cet avertissement à plusieurs reprises.
Baisser les impôts pour les classes moyennes
Manuel Valls confirme une nouvelle mesure de baisse d'impôts pour les classes moyennes dans le projet de loi de finances pour 2016, comme annoncé la semaine dernière par François Hollande.
"Ces trois années de baisse consécutives allègent l'impôt des classes moyennes et populaires. L'impôt sur le revenu sera aussi modernisé grâce à la mise en œuvre du prélèvement à la source, qui entrera en vigueur en 2018", écrit-il dans cette tribune.
Assouplir le marché du travail
Le Premier ministre affirme sa volonté, dans le sillage de la loi Macron, de "lever les blocages" et de réduire "des réglementations excessives ou trop complexes", grâce, notamment, à une seconde loi de croissance en 2016 et au projet de loi sur le numérique.
S'agissant de la réforme du travail, il souhaite "repenser la façon d'élaborer une réglementation du travail devenue trop complexe". Il insiste également sur la "flexisécurité" à la française et explique attendre beaucoup des "propositions audacieuses" que doit lui remettre, en septembre, l'ancien directeur du Travail, Jean-Denis Combrexelle, sur les accords d'entreprises et de branches.
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