Marine Le Pen répète que les prières de rue sont "une occupation"
Malgré la menace du Parlement européen de lever son immunité d'eurodéputée, la présidente du FN maintient ses propos.
Marine Le Pen ne craint pas d'être mise en examen. La présidente du FN, menacée de perdre son immunité d'eurodéputée, maintient ses propos sur les prières de rue, qu'elle avait qualifiées "d'occupation", en faisant allusion à la seconde guerre mondiale. Cette remarque lui vaut des poursuites qu'elle balaye d'un revers de main. "Les Français feront une très grande différence entre taper dans la caisse, détourner de l'argent, l'escroquerie en bande organisée et être poursuivie pour un délit d'opinion", a lancé Marine Le Pen sur LCI, lundi 1er juillet.
Elue depuis 2004 au Parlement européen, elle est poursuivie par le parquet de Lyon à la suite d'une plainte déposée après un discours, le 10 décembre 2010, où elle avait dénoncé "les prières de rue" de musulmans, comparées à une "occupation" sans "blindés" ni "soldats". "Je suis désolée mais, pour ceux qui aiment beaucoup parler de la seconde guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler pour le coup", avait ajouté Marine Le Pen.
Son délit est, à ses yeux, "d'avoir osé dire ce que tous les Français pensent, c'est-à-dire que les prières de rue - dont je leur indique qu'elles continuent à se dérouler sur le territoire français - sont une occupation". "Je le maintiens", "ma levée d'immunité parlementaire sera votée par mes adversaires politiques UMP-PS, cela ne me pose aucune problème", poursuit Marine Le Pen.
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