Assistants parlementaires : l'Union européenne réclame 339 000 euros au Front national
L'organisme anti-fraude de Bruxelles (Belgique) réclame plus de 339 000 euros au Front national. En cause, le non-respect des règles de rémunération de ses assistants parlementaires.
Ils font partie de l'entourage proche de Marine Le Pen depuis des années. Deux collaborateurs payés par l'Union européenne. L'UE réclame aujourd'hui le remboursement de leurs salaires. D'un côté Thierry Légier, embauché quelques mois en 2011 comme assistant parlementaire. Or il occupe à plein temps une autre fonction : garde du corps de la présidente du Front national.
Trois autres eurodéputés frontistes peut-être concernés
Mais l'Union européenne vise principalement le cas de Catherine Griset embauchée de 2010 à 2016 comme assistante accréditée au parlement européen. Dans l'organigramme du Front national, elle est en fait chef de cabinet de Marine Le Pen. Comment être à la fois au Parlement de Strasbourg ou Bruxelles et en même temps au siège du Front national à Nanterre (Hauts-de-Seine) ? Impossible selon l'Office anti-fraude de l'Union européenne qui condamne Marine Le Pen à rembourser 339 000 euros. Avant Marine Le Pen, l'Union européenne avait déjà demandé 320 000 euros à son père pour des faits similaires. L'enquête pourrait concerner trois autres eurodéputés frontistes.
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