Attentat à Bruxelles : "Nous n'avons plus la maîtrise de nos frontières", fustige Marine Le Pen (RN)
Dans une Europe déjà frappée par l'assassinat de Dominique Bernard le vendredi 13 octobre à Arras (Pas-de-Calais), deux Suédois ont été tués à Bruxelles (Belgique) par un homme armé, dans la soirée de lundi. L'individu était "d'origine tunisienne" et "séjournait illégalement" dans le pays, a indiqué le Premier ministre belge, Alexander De Croo. Réagissant à cette nouvelle attaque terroriste dans les "4 Vérités", mardi, Marine Le Pen a déclaré : "Nos services de renseignement font bien leur travail. On connaît précisément les identités de ces étrangers radicalisés. Ce ne sont pas les services qui sont en faillite, ce sont les politiques qui ne mettent pas en œuvre les expulsions qui auraient dû être mises en œuvre depuis des années."
"Nous n'expulsons plus les gens qui sont des bombes humaines"
"On est dans une situation où nous n'avons plus la maîtrise de nos frontières, et où de surcroît, nous n'expulsons plus les gens qui sont des bombes humaines", a exposé la présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale. "Il faut qu'on ait la possibilité de contrôler, lorsqu'on le souhaite, lorsqu'on considère que c'est justifié, nos frontières intérieures, car incontestablement, les frontières extérieures de l'Union européenne (UE) ne sont pas contrôlées. Et même pire, l'UE aggrave l'arrivée de clandestins" sur son territoire, a-t-elle estimé.
Marine Le Pen a également affirmé qu'elle ne votera pas le projet de loi immigration, car il "ne va pas apporter des outils supplémentaires pour expulser tous ceux qui, dans notre pays, représentent un danger. Pas seulement d'ailleurs les terroristes ou apprentis terroristes, pas seulement les radicalisés, mais aussi ceux qui, étrangers sur notre territoire, ont été condamnés pour des crimes, des viols, des assassinats".
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