La bataille des Whirlpool
Les 300 salariés de l'usine Whirlpool d'Amiens (Somme), dont les emplois sont menacés, comptent bien profiter de l'entre-deux-tours pour faire entendre leurs revendications.
Emmanuel Macron, qualifié pour le second tour de la présidentiel et originaire d'Amiens (Somme), a promis de venir discuter avec les salariés de l'usine Whirlpool, menacée de délocalisation. Cette rencontre aura lieu mercredi 26 avril, mais pas à l'usine. Parmi les employés, certains, sans illusions, ont déjà adhéré au discours de Marine Le Pen. Au lendemain du premier tour de la présidentielle du 23 avril, l'usine était à l'arrêt et des pneus brûlaient devant le site d'Amiens, trois mois après l'annonce d'une délocalisation en Pologne.
Le FN à la rencontre des salariés
Ce sont près de 300 emplois qui sont concernés. "Il est temps d'avancer quand même, on aimerait bien savoir, on en a marre de mal dormir et de mal manger", explique Evelyne, salariée du groupe. Un conseiller régional du FN, lui, s'est rendu sur place pour y mener une campagne intense, à moins de deux semaines du second tour de la présidentielle.
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