Les "mutilations des manifestants, marque indélébile du quinquennat Macron", estime Marine Le Pen
En pleine rentrée politique dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), la présidente du Rassemblement national a vivement critiqué la gestion gouvernementale de la crise des "gilets jaunes".
Une rentrée offensive contre Emmanuel Macron. Marine Le Pen a dénoncé, dimanche 8 septembre, les "dérives antidémocratiques" et "impardonnables" du gouvernement lors des manifestations des "gilets jaunes" depuis un an, les "mutilations des manifestants" constituant, selon elle, la "marque indélébile du quinquennat Macron".
En pleine rentrée politique dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), la présidente du Rassemblement national a vivement critiqué la gestion gouvernementale de cette "crise sociale", dénonçant "l'arrogance des dirigeants et le mépris de classe" qui ont, ces derniers mois, "profondément divisé" les Français d'après elle. "Fallait-il ajouter à la fracture sociale, territoriale, identitaire, une fracture psychologique qui voit désormais deux France se regarder avec méfiance, et même avec défiance ?", a-t-elle déclaré. "Les mutilations des manifestants de l'année dernière, tragiques faits d'armes de l'indigne Chritophe Castaner, restent une marque indélébile du quinquennat Macron", a-t-elle lancé.
Pour Marine Le Pen, "la faute politique" de ce gouvernement est aussi "d'avoir mis en œuvre un projet pour ceux qui ont réussi, tout en ignorant, voire méprisant, ceux qui aux yeux du président ne seraient rien". "La pire faute politique d'Emmanuel Macron sera d'avoir lancé les Français les uns contre les autres", a-t-elle conclu.
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