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Politique : le RN et LREM mettent le cap sur les municipales

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Politique : le RN et LREM mettent le cap sur les municipales
Politique : le RN et LREM mettent le cap sur les municipales Politique : le RN et LREM mettent le cap sur les municipales (FRANCE 3)
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Après l'appel de Marine Le Pen aux électeurs des Républicains à la rejoindre en vue des municipales, la République en marche tente de ratisser à gauche et à droite. Les explications de la journaliste Danielle Sportiello sur le plateau de France 3.

Marine Le Pen lance déjà la campagne des élections municipales, rendez-vous incontournable pour le Rassemblement national. "Elle voudrait gagner une vingtaine de villes, qui s'ajouteraient à la dizaine déjà conquises il y a cinq ans. Pour cela, elle va concentrer toutes les forces de son parti sur des grandes régions comme les Hauts-de-France, le Grand Est, l'Occitanie ou la région Paca. Perpignan, la capitale des Pyrénées-Orientales, serait une belle prise de guerre pour son compagnon Louis Aliot, qui est élu de la région. Comme il faut des alliances pour gagner, Thierry Mariani va jouer les chasseurs de têtes à droite, lui qui fut ministre de Nicolas Sarkozy. Le but est de constituer un réseau d'élus en vue de l'élection présidentielle", explique la journaliste Danielle Sportiello sur le plateau de France 3.

Édouard Philippe appelle à sortir "des étiquettes politiques bien vieillies"

Cette stratégie est la même que celle du parti La République en marche. "La majorité revient même de très loin, puisqu'elle n'a aucun maire sortant. D'où l'opération séduction d'Édouard Philippe à Albi (Tarn) vendredi 14 juin en direction des maires de droite et de gauche, auxquels il a proposé de dépasser 'des étiquettes politiques bien vieillies'. Le message est clair", ajoute-t-elle. La majorité aurait maintenant peur de se retrouver seule face au Rassemblement national. "C'est une prise de conscience bien tardive, puisque c'est Emmanuel Macron lui-même qui a installé Marine Le Pen comme son adversaire principale. Apeurée par ce tête-à-tête, la majorité pense à la constitution d'un front républicain, mais avec qui ? Encore faut-il que les vieux partis puissent renaître de leurs cendres", conclut Danielle Sportiello.

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