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Présidentielle : le parrainage, un choix pas toujours évident pour les élus

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Présidentielle : le parrainage, un choix pas toujours évident pour les élus
Article rédigé par France 3 - S. Cimino, A. Grenier, France 3 Ile-de-France et Nord-Pas-de-Calais
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À un mois de l'ouverture officielle de la campagne présidentielle, la collecte des parrainages a commencé jeudi 27 janvier. Les élus ont jusqu'au 4 mars pour choisir un candidat. Parrainer ou non ? Qui ? Pour certains maires, ces questions sont un véritable casse-tête. 

Chaque élu a sa méthode pour choisir un candidat à parrainer. Pour Jean-Marie Allain, maire sans étiquette de Marpent (Nord), ce sera le tirage au sort. "J'aurais pu parrainer quelqu'un sans état d'âme sauf que j'ai du respect pour mes collèges. Je ne voulais pas les embarquer dans un parrainage qui n'aurait pas forcément été le leur", se défend-il. Ce choix, plutôt bien vu par ses administrés, sera néanmoins annulé par le Conseil constitutionnel qui ne valide ce type de pratique lorsqu'il en a connaissance.   

De moins en moins d'élus parrainent    

Si d'autres affichent clairement leur choix de parrainage, certains ont décidé de ne parrainer personne, malgré les sollicitations. Parmi les 42 000 élus, dont 36 000 maires, ils sont en effet de moins en moins nombreux à parrainer un candidat. Une baisse régulière est constatée depuis 2002, jusqu'en 2017. Les candidats ont jusqu'au 4 mars pour adresser les 500 parrainages requis au Conseil constitutionnel.  

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