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Vidéo Présidentielle 2022 : "Éric Zemmour n'est pas un de mes concurrents", assure Marine Le Pen

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Article rédigé par franceinfo
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Selon la présidente du Rassemblement national, Éric Zemmour représenterait plutôt un danger pour Les Républicains ou Nicolas Dupont-Aignan.

"Je considère qu'Éric Zemmour n'est pas un de mes concurrents, il est le concurrent des Républicains, il est le concurrent de Nicolas Dupont-Aignan", a déclaré Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (RN), vendredi 25 juin sur franceinfo. "Je n'ai pas peur" d'Éric Zemmour, a-t-elle assuré.

Éric Zemmour, éditorialiste sur la chaîne de télévision Cnews et potentiel candidat à l'élection présidentielle 2022, "a le droit de se présenter, ça ne me pose aucune difficulté", a affirmé Marine Le Pen. "Tout le monde peut se présenter s'il a quelque chose de sérieux à dire à la présidentielle. Nous débattrons si tant est qu'il soit candidat, parce que pour l'instant, c'est de la politique fiction", a poursuivi la présidente du RN. Il faut "attendre de savoir ce qu'il compte véritablement faire", car elle a déjà vu par le passé "des dizaines de personnes faire des petits pas en avant et puis trois grands pas en arrière".

Des "divergences" avec Éric Zemmour

Éric Zemmour est-il d'extrême droite ? "Non, je ne sais pas d'où ça sort", a répondu Marine le Pen, avant de s'agacer de "cette accusation d'extrême droite", qui "devient pénible. Aujourd'hui, tous ceux qui sont à la droite de Mélenchon sont considérés comme d'extrême droite en quelque sorte", a-t-elle ironisé. D'après la chef de file du RN, il s'agit de "l'accusation de faignants qui vise à invalider quelqu'un" et qui "n'est jamais appuyée sur des arguments précis".

Marine Le Pen a affirmé avoir des "divergences" avec Éric Zemmour, "par exemple sur l'islam comme religion. Moi, je lutte contre l'islamisme, contre une idéologie que je considère totalitaire. Mais je ne lutte pas contre une religion. Je considère que les religions sont libres dans notre pays et peuvent parfaitement être exercées toutes de manière pacifique", a-t-elle développé. Le polémiste "a une forme de radicalité sur ce sujet qui n'est pas la mienne", a conclu Marine le Pen.

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