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"Cela va de soi" que François Bayrou reste président du MoDem et maire de Pau, affirme le président du groupe à l'Assemblée nationale

"Je crois que le pays a besoin de lui", a confié à franceinfo Patrick Mignola, après la mise en examen de François Bayrou.

Article rédigé par franceinfo
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Patrick Mignola, président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, le 20 février 2018. (ERIC FEFERBERG / AFP)

"Cela va de soi" que François Bayrou reste président du MoDem et maire de Pau, a affirmé vendredi 7 décembre au soir à franceinfo Patrick Mignola, président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, après la mise en examen de François Bayrou pour "complicité de détournement de fonds publics".

Je souhaite même qu’il soit réélu maire de Pau, mais ça, ce sera aux électeurs d’en décider. Il peut être fier du travail qu’il a fait.

Patrick Mignola, président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale

à franceinfo

Pour Patrick Mignola, "le MoDem a besoin de lui [François Bayrou], la majorité a besoin de lui et je crois que le pays a besoin de lui, parce qu’on a besoin de sa voix". Le député de Savoie parle d'un "moment évidemment important, mais pas inattendu", mais surtout d’une "épreuve personnelle" et d’un moment "assez émouvant". Patrick Mignola a assuré "au nom de tous les députés et des parlementaires MoDem et d’un grand nombre de Français, un soutien personnel et indéfectible à François Bayrou".

Un soutien car, pour le président du groupe MoDem à l'assemblée nationale, "toute la vie de François, c’est une personne, un style, où tout a été fondé sur une probité totale", a ajouté Patrick Mignola, qui a écarté la possibilité d’une réunion de crise au MoDem.

François Bayrou n'a pas mis un sou dans sa poche, ce n'est pas le genre de la maison. Il a son éthique personnelle pour lui.

Patrick Mignola, président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale

à franceinfo

Une douzaine de responsables du mouvement ont été mis en examen depuis la mi-novembre dans cette affaire, dont l'ex-eurodéputée et ancienne ministre des Armées Sylvie Goulard, l'ancien garde des Sceaux Michel Mercier ou encore le directeur financier du parti centriste Alexandre Nardella et la vice-présidente du MoDem et ancienne ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez.

Dans cette enquête, les magistrats cherchent à déterminer si des collaborateurs parlementaires ont été rémunérés par les fonds du Parlement européen alors qu'ils étaient en réalité affectés à d'autres tâches pour le MoDem.

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