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Moins de régions : l'exemple de la Normandie, l'avis de l'Aquitaine

Lors de sa conférence de presse mardi après-midi, François Hollande a évoqué l'idée de réduire le nombre des régions en France. Et ce matin, le porte-parole des députés socialistes, Thierry Mandon précise que leur nombre pourrait passer de 22 à 15. France Info prend l'exemple de la Normandie et de l'Aquitaine.

Ouafia Kheniche

Radio France

Publié le 15/01/2014 11:34 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 2min

C'est une piste de réflexion lancée mardi par François Hollande lors de sa conférence de presse à l'Elysée : faire évoluer le nombre de régions françaises. "Il n' y a pas de raison que ce nombre soit le même dans quelques années " a expliqué le chef de l'Etat. Une hypothèse relayée mecredi matin par Thierry Mandon, le porte-parole du PS à l'Assemblée nationale.

De 22 à 15 régions

Thierry Mandon précise même qu'une
réorganisation régionale pourrait aboutir à un passage de 22 à 15 régions en
métropole. Il s'agit pour la majorité actuelle d'élaguer
le mille-feuille territorial. L'annonce du lancement de ce chantier ne laisse pas indifférent les élus. Exemple en Normandie : la Haute
et Basse-Normandie réunies en une seule et même région, est-ce pertinent ? France Info a posé la question aux présidents de ces deux régions.

L'exemple de la Normandie

Pas de tabou sur la réunification,
estime Nicolas Mayer-Rossignol, président du conseil régional de Haute-Normandie. Il n'est pas contre s'il y a de "vrais projets " derrière
cette réunification.

Pour Laurent Beauvais, président
socialiste du conseil régional de Basse-Normandie, la réunification est une
évidence mais en respectant les rythmes de chacun.

Pour faire avancer ce dossier, François Hollande a chargé Thierry Mandon et l'entrepreneur Guillaume Poitrinal, ex-PDG d'Unibal, de piloter ce que l'on appelle déjà "un choc de simplification".

Et en Aquitaine ?

France Info a également interrogé Alain Rousset, le président socialiste de la région Aquitaine. Pour lui, l'idée de réduire le nombre de région est une "vieille idée technocratique ". Il estime que le problème n'est pas "la taille des régions ", mais "les compétences et les moyens ".

Alain Rousset considère qu'il faut "clarifier l'organisation publique et qu'on sache qui fait quoi ", poursuivant, "si tout le monde fait tout et la même chose, par définition, tout le monde structure des services et de l'administration qui reproduisent ce que font les autres collectivités et les autres services de l'Etat ".