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Vidéo "J'ai payé tout ce que j'avais à payer", les parlementaires UMP réfutent les soupçons

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"J'ai payé tout ce que j'avais à payer", les parlementaires UMP réfutent les soupçons de comptes en Suisse (FRANCK GENEAUZAU et DANIEL LEVY - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
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Les dossiers des deux députés de l'UMP Bernard Brochand et Lucien Degauchy, ainsi que Bruno Sido, sénateur UMP, ont été transmis par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique au procureur de la République de Paris.

Ils sont soupçonnés d'avoir caché des comptes bancaires en Suisse pendant des années. Deux députés de l'UMP Bernard Brochand et Lucien Degauchy, ainsi que Bruno Sido, sénateur UMP, ont vu leurs dossiers transmis par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique au procureur de la République de Paris. Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir des enquêtes préliminaires sur leurs déclarations de patrimoine.

La Haute autorité pour la transparence de la vie publique, qui contrôle les patrimoines des responsables politiques, émet "un doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité de leurs déclarations de situation patrimoniale en raison notamment de l'omission d'avoirs détenus à l'étranger". Lucien Degauchy, joint au téléphone par France 2, déclare avoir régularisé sa situation en 2013. "J'ai payé tout ce que j'avais à payer", dit-il, parlant d'un héritage, un montant de plus de 100 000 euros.

Trois ans de prison et une amende de 45 000 euros en cas d'omission

L'avocat Jean-Marc Fedida, qui représente le sénateur Bruno Sido, parle lui aussi d'un héritage de son client et d'une situation qui est "non seulement régularisée mais dans laquelle aucune partie n'a été lésée". L'ancien maire de Cannes (Alpes-Maritimes) et député UMP Bernard Brochant, quant à lui affirme avoir toujours déclaré son compte en Suisse dans ses impôts payés en France. Il a lu un communiqué devant la presse. Détenir un compte à l'étranger n'est pas illégal, mais faudrait-il aussi le déclarer au fisc français. L'homme politique qui omet de le faire risque trois ans de prison et une amende de 45 000 euros.

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