Mort de Jean-Pierre Elkabbach : Nathalie Saint-Cricq salue un journaliste au "questionnement court et incisif"

Jean-Pierre Elkabbach est mort, mardi 3 octobre. Présente sur le plateau du 8 Heures au lendemain de son décès, Nathalie Saint-Cricq évoque un journaliste qui était "très vivant". "C'est peut-être pour ça qu'il a eu cette longévité", poursuit l'éditorialiste politique de France Télévisions. "C'est quelqu'un qui revenait toujours et qui ne voulait jamais s'arrêter, qui probablement avait une hantise de la retraite et de la mort, et qui considérait que, jusqu'au bout, il fallait faire son boulot avec passion", estime-t-elle.

"Une espèce de révérence vis-à-vis du pouvoir"

"Il a toujours eu une espèce de révérence vis-à-vis du pouvoir, mais ça ne l'empêchait pas de poser les questions. (...) Il les posait, non pas comme certains journalistes qui adorent leurs questions et qui se foutent des réponses, mais en ayant un questionnement court et incisif", indique Nathalie Saint-Cricq. "Quand il disait : 'J'aime le terrain', ce n'est pas comme certains qui le disent mais qui ne le pratiquent pas. Lui, il le faisait aussi", assure-t-elle.