Mort de Robert Badinter : la classe politique rend hommage à l’ancien ministre de la Justice
Combien de figures politiques inspirent-elles un respect aussi unanime ? Décédé dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février, Robert Badinter, l’homme de l’abolition de la peine de mort, a reçu les hommages de ses anciens partenaires de la gauche au pouvoir. Jack Lang, ancien ministre de la Culture, a fait part de son "immense reconnaissance", décrivant Robert Badinter comme "l’une des figures légendaires et emblématiques de la gauche".
Une force de conviction
Ceux qui l’ont côtoyé décrivent sa force de conviction. "C’était aussi une figure morale, quelqu’un dont les discours, extrêmement tranchants, fermes, bien construits, portaient", ajoute Pierre Moscovici, ancien ministre de l’Économie. Pour ses successeurs au ministère de la Justice, au-delà des clivages, Robert Badinter était une référence. "Il laisse un vide à la hauteur de son héritage : incommensurable", a ainsi écrit Éric Dupond-Moretti.
Les responsables de tous les partis ont fait part de leur émotion. "En siégeant à ses côtés au Sénat, j’ai tellement admiré Robert Badinter ! C’était un orateur qui faisait vivre ses mots comme des poésies", a partagé Jean-Luc Mélenchon. Éric Ciotti a de son côté salué "un défenseur infatigable des droits de l’homme".
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