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Motion de censure : pourquoi le gouvernement ne sera pas renversé

Il n'y aura qu'une seule motion de censure débattue aujourd'hui à l'Assemblée nationale, celle de la droite : la gauche de la gauche n'est pas parvenue à se rassembler pour déposer sa propre motion. Les frondeurs et leurs "alliés" ont réuni 56 signatures contre 58 nécessaires au minimum. Le gouvernement n'a donc rien à craindre.
Article rédigé par Julien Langlet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (François Hollande et le gouvernement après le remaniement du 11 février 2016 © maxPPP)

 La motion de censure ne sera pas adoptée car il faut pour cela une majorité absolue soit 289 députés. Et le rapport de force, malgré l’épreuve de force, reste très favorable au gouvernement d’autant plus que les frondeurs socialistes ont annoncé ne pas vouloir voter la motion de l’opposition et de ses 226 députés ce que regrette l’élu républicain du Val d'Oise Jérôme Chartier : "J'aurais préféré qu'ils soient courageux, qu'ils votent la motion de de censure avec nous et que le gouvernement démissionne. Et qu'il y ait une nouvelle politique plus proche des idées que nous nous défendons..."

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Mais c’est justement pour ne pas cautionner les idées de l’opposition que les frondeurs du PS ne veulent pas voter la motion. Le patron du groupe communiste André Chassaigne n’a pas les mêmes états d'âme : "On a d'autant plus de justifications de la voter que le texte est gravissime..." 

 

Pour les communistes, la fin justifie les moyens. Les frondeurs, eux, n‘ont pas eu les moyens d’arriver à leurs fins. A l’issue du débat qui doit durer plus d’une heure et demie, les opérations de vote se dérouleront dans les salons du Palais Bourbon. Seuls les députés favorables à la motion de censure sont invités à y participer.

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