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Nicolas Dupont-Aignan promet "une surprise" au premier tour

Invité sur France Info, le candidat de Debout la République estime que les Français "en ont assez de subir les choix d'une petite classe qui a conduit le pays dans le mur". Il en est persuadé, le deuxième tour ne sera pas celui qu'on annonce.
Article rédigé par Olivier Bénis
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Contre "la dictature des sondages"

Nicolas Dupont-Aignan le promet : "il y aura une surprise. Les Français vont choisir à la place des sondeurs."  Il lance d'ailleurs un nouvel appel pour éviter à tout prix un second tour Hollande / Sarkozy. "Vous êtes 45 millions. Ça veut davantage que les 600 personnes" interrogées dans les sondages. "Le premier tour, c'est le seul moment de liberté politique, tous les cinq ans. Voter pour les deux favoris, c'est leur donner à nouveau un chèque en blanc."

Ne pas diviser les Français

Le candidat se pose aussi en rassembleur potentiel. "Il ne faut pas diviser les Français. Je vois Mélenchon qui veut couper des têtes, Marine Le Pen qui cherche des boucs émissaires. Ce n'est pas comme ça qu'on peut unir les Français."  S'il n'est pas au second tour, Nicolas Dupont-Aignan le répète, il ne donnera pas de consigne de vote. Mais il dira à ses électeurs "d'aller voter, on ne déserte pas les bureaux de vote, c'est un devoir civique" .

Un million d'emplois industriels à relocaliser en France

"Si on ne le fait pas, on ne pourra payer ni le chômage ni les retraites" , explique le candidat, qui promet que c'est tout à fait réalisable. Avec une mesure en particulier : "la baisse de l'impôt sur les sociétés, divisé par deux... mais seulement pour celles qui réinvestissement leurs bénéfices sur le sol français. On ne doit pas favoriser dans notre pays les parasites, les grandes entreprises qui délocalisent."

Sortir de l'euro

C'est là aussi une mesure phare, comme chez Marine Le Pen, "comme chez d'autres" . "J'y crois totalement" , même si cela pourra coûter cher à la France. "Mais le coût gigantesque, c'est de rester dans ce système. La Suède a 4% de croissance cette année, sans avoir l'euro."

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