Nicolas Sarkozy parlera aux Français "à la fin du mois"

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a annoncé dimanche 15 janvier, qu'il "parlerait aux Français à la fin du mois" pour présenter les réformes issues du "sommet de crise", programmé le 18 janvier, à l'Elysée.

En déplacement à Amboise (Indre-et-Loire), à l'occasion du centième anniversaire de la naissance de l'ex Premier ministre, Michel Debré, le président de la République, Nicolas Sarkozy, n'a pas commenté, dimanche, la perte du AAA par la France.

Mais il a fixé rendez-vous aux Français fin janvier, date à laquelle il leur dira "les décisions importantes qu'il faut prendre sans perdre de temps".

Une crise "sans précédent" à laquelle on ne répond pas "par l'agitation"

"Depuis 2008, on a traversé cette crise absolument sans précédent, peut-être depuis un siècle, j'ai choisi de dire la vérité aux Français sur la gravité de la crise. Je leur ai dit qu'il s'agissait d'une épreuve qu'il ne fallait ni sous-estimer, ni dramatiser à l'excès", a déclaré M. Sarkozy.

"C'est une épreuve et, en tant que telle, il faut l'affronter. Il faut résister, il faut se battre, il faut faire preuve de courage, il faut faire preuve de sang-froid. On ne répond pas à une crise de cette ampleur par l'agitation, par l'emportement", a-t-il poursuivi.

Un sommet pour renforcer la compétitivité dans les entreprises

S'il n'a pas souhaité réagir à la décision de S&P, au surlendemain de l'annonce de l'agence de notation, M. Sarkozy a toutefois distillé quelques éléments préfigurant le "sommet de crise" qu'il réunit, mercredi 18 janvier, à l'Elysée (Paris).

Lors de son discours en Indre-et-Loire, M. Sarkozy a vanté "le courage" des Français qui ont "accepté les réformes difficiles, comme la réforme des retraites". "On mesure aujourd'hui ce qu'il en serait advenu si nous n'avions pas mis en œuvre cette réforme indispensable", a-t-il fait valoir.

Une manière de confirmer les sujets qui devraient être au centre des discussions entre les partenaires sociaux, notamment l'instauration d'une TVA sociale et des accords de modulation du temps de travail .