Nicolas Sarkozy sur l'Etat islamique : "Soit on se couche, soit on fait la guerre"

Article rédigé par Mathieu Dehlinger, Christophe Rauzy
France Télévisions
Publié Mis à jour

A trois mois des élections régionales, les Jeunes Républicains tiennent leur campus de rentrée, ce week-end, au Touquet (Pas-de-Calais).

Ce qu'il faut savoir

Les Jeunes Républicains tiennent leur premier "Campus national", samedi 12 et dimanche 13 septembre au Touquet (Pas-de-Calais), en présence de Nicolas Sarkozy, qui a réitéré samedi son message d'"unité", à trois mois des élections régionales.

• Discours de Sarkozy samedi vers 17h30. Le président des Républicains a clôturé la journée de samedi par un discours. La numéro deux du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet, était également présente, ainsi que le maire de Bordeaux, Alain Juppé, et la nouvelle présidente des Jeunes Républicains, Marine Brenier, adjointe au député-maire de Nice, Christian Estrosi.

• Défense du statut de "réfugié de guerre". Face à un public conquis, Nicolas Sarkozy a répété sa proposition de créer un statut de "réfugié de guerre". Ce statut contraindrait les réfugiés à retourner dans leur pays une fois la guerre terminée. "Soit on se couche, soit on fait la guerre", a-t-il ajouté à propos de l'Etat islamique, plaidant en faveur d'une intervention militaire au sol. 

Un budget de 50 000 euros. Le campus est "entièrement organisé" par les Jeunes Républicains (quelque 15 000 personnes en tout, âgées de 16 à 29 ans), avec "un budget de 50.000 euros", presque entièrement auto-financés (notamment par le prix des entrées), selon Antoine Sillani, leur responsable dans le Nord.