Notre-Dame-des-Landes : Edouard Philippe promet une décision "claire et assumée" d'ici "fin janvier"
Nouvel aéroport, extension de l'ancien, autre solution ? Une "décision définitive sera prise au plus tard en janvier", promet Emmanuel Macron.
Ce qu'il faut savoir
Les trois médiateurs chargés de sortir de l'impasse le dossier de Notre-Dame-des-Landes ont remis, mercredi 13 décembre, leur rapport au Premier ministre Edouard Philippe. Le chef du gouvernement a confirmé qu'une "décision claire et assumée" serait prise "avant fin janvier", conformément à ce qu'a annoncé Emmanuel Macron mardi.
Deux solutions pour le gouvernement. Le document assure que les deux options – construire Notre-Dame-des-Landes ou réaménager l'aéroport existant – sont "raisonnablement envisageables". Il pointe toutefois "l'absence de solution parfaite, chaque option apparaissant marquée par au moins un handicap significatif" : l'environnement et l'étalement urbain pour le projet de Notre-Dame-des-Landes, les nuisances sonores "significatives" pour l'aménagement de Nantes Atlantique.
Les zadistes bientôt délogés ? Le rapport rendu sur Notre-Dame-des-Landes préconise, par ailleurs, l'évacuation de la ZAD "dès la décision gouvernementale", qu'elle soit en faveur du nouvel aéroport ou non. Entre 200 et 300 personnes l'occupent actuellement. "Le ministre de l'Intérieur gérera avec sang-froid, en évitant qu'il y ait des morts, et en appelant au calme de part et d'autre", assure Gérard Collomb.
Un aéroport polluant ? Les experts mettent l'accent sur la nécessité d'une ligne de transports en commun, tel un tram-train, pour desservir Notre-Dame-des-Landes. Sinon les émissions seront pires, prévoient-ils, car les 2 000 salariés de l'aéroport devraient prendre leur voiture pour aller travailler au nord du département alors que la plupart résident au sud.