À partir du dimanche 1er avril s'entamera l'évacuation des zadistes à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) : que va-t-elle devenir la ZAD ?
C'est en voiture que nous pénétrons dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). En deux mois, c'est comme si rien n'avait changé. Sur des kilomètres, les mêmes campements précaires ; les zadistes n'ont pas quitté la zone. Ces terres appartiennent à l'État et pourtant, ils se sentent ici chez eux. Ils seraient encore 300 occupants. Des occupants illégaux qui souhaiteraient aujourd'hui rester.
Prêts à réagir massivement en cas d'expulsion
Armand, maraîcher sur le site, c'est un jeune homme qui cultive des légumes ici depuis sept ans. À une semaine de la fin de la trêve hivernale, il redoute l'expulsion promise par la préfecture. Ils sont plusieurs dizaines à avoir créé une activité ici. Éleveurs, boulangers ; pour avoir une chance de rester, ils vont devoir régulariser leur situation. Certains ont déjà refusé, d'autres sont plus mesurés. Les zadistes se disent vigilants, sont prêts à réagir massivement en cas d'expulsion.
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