Notre-Dame-des-Landes : 500 personnes manifestent leur soutien aux zadistes à Nantes
Quelque 2 500 gendarmes et policiers sont mobilisés pour l'opération d'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, qui a débuté dans la nuit de dimanche à lundi.
Ce qu'il faut savoir
La ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) est évacuée au pas de charge, lundi 9 avril. La préfète des Pays de la Loire, Nicole Klein, a expliqué dans l'après-midi que l'objectif de démanteler une "quarantaine de squats" sur 97 était "presque atteint", ajoutant que l'opération était "parfaitement dans les règles". En début de soirée, une manifestation de soutien a débuté, à Nantes, réunissant environ 500 personnes. Plusieurs autres rassemblements sont prévus à Saint-Étienne, au Puy-en-Velay, à Rennes ou encore à Saint-Brieuc.
L'évacuation a commencé à l'aube. "A partir de 6 heures, la gendarmerie nationale [a débuté] une opération d'expulsion des occupants illégaux des terrains de la zone de Notre-Dame-des-Landes", indique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Quelque 2 500 gendarmes et policiers, dont 25 escadrons de gendarmerie mobile, ont été mobilisés pour cette opération.
"Une centaine de personnes" à déloger. Sur Europe 1, le ministre de l'Intérieur a précisé que les forces de l'ordre seraient maintenues sur place "tant qu'il sera nécessaire" pour empêcher de nouvelles occupations. "J'espère (...) que dans les quelques semaines, l'ordre sera revenu à Notre-Dame-des-Landes", a ajouté Gérard Collomb.
Sept personnes interpellées. Dans le détail, six personnes ont été arrêtées pour détention de stupéfiants et d'explosifs et une autre pour violence sur un agent de la force publique. Un gendarme a été blessé à l'œil : il souffre d'un décollement de la rétine après avoir été touché par un tir d'artifice, probablement une fusée artisanale. Il a été transporté au CHU de Nantes, dont il est sorti dans l'après-midi.