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Notre-Dame-des-Landes : un sixième jour d'affrontements entre opposants et gendarmes

Les gendarmes, visés par des tirs de fusées, répondent par des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Sur le site de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 13 avril 2018. (FRED TANNEAU / AFP)

Les affrontements ont repris, samedi 14 avril, à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), pour la sixième journée consécutive. Des centaines d'opposants ont notamment remis des barricades qui avaient été démantelées par les gendarmes, selon des journalistes de l'AFP présents sur place.

Les gendarmes, visés par des tirs de fusées, ont répondu par des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes, tandis qu'un drone survolait la zone. Sur la route D81, au moins trois barricades en bois ou pneus ont été reconstruites, dont une enflammée.

Cocktail Molotov et jet d'acide

Un survol d'hélicoptère dans la nuit avait permis d'observer quatre barricades sur cette route. "Une opération de dégagement a été lancée vers 7 heures ce matin avec deux blindés en tête et quelques escadrons. Les barricades n'étaient pas tenues et pas piégées", selon la gendarmerie.

Les forces de l'ordre ont essuyé un tir de cocktail Molotov et un jet d'acide sur le "chemin de Suez" et ont riposté avec des tirs de gaz lacrymogènes. Il n'y a pas eu de blessé. L'équipe médicale des zadistes a évoqué, pour sa part, une dizaine de blessés dans leurs rangs.

Alors qu'il était de 250 en début de semaine, le nombre d'opposants est passé à 700 jeudi soir, selon le général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie. "Nous avions 700 personnes en face de nous, notamment des gens extrêmement violents, de l'ultragauche, certains 'black blocs' sont présents ici. Le seul objectif, c'est de casser, de casser du gendarme, de blesser, d'agresser, de vandaliser", a-t-il regretté vendredi matin.

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