Législatives : "Pour l'Assemblée nationale, nous aurons un nom" unique à gauche, réaffirme l'écologiste Cyrielle Chatelain

La députée de l'Isère assure qu'insoumis, socialistes, écologistes et communistes se sont accordés sur le principe d'une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée nationale, sans donner de nom pour l'instant.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Cyrielle Chatelain, député écologiste de l'Isère, lors d'un meeting pendant la campagne des législatives européennes, le 2 juin 2024, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). (ZAKARIA ABDELKAFI / AFP)

"Je pense que pour l'Assemblée nationale, nous aurons un nom", a réaffirmé mercredi sur franceinfo la députée de l'Isère Cyrielle Chatelain, qui a été réélue mardi à la tête du groupe écologiste, alors que la gauche doit s'accorder sur une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée nationale. Insoumis, socialistes, écologistes et communistes se sont accordés lundi soir sur le principe d'une candidature unique au perchoir, sans choisir un nom.

"On travaille de manière sereine, dans l'écoute, dans le respect, et nous cheminons vers cette candidature commune", a souligné Cyrielle Chatelain. Le ou la titulaire du perchoir doit être élu jeudi après-midi à l'ouverture de la 17e législature. "C'est une deadline qui, je pense, nous oblige", a-t-elle insisté, consciente de l'"impatience" des électeurs de gauche.

Respecter "chacune des composantes"

"Il faut qu'on fasse attention à ce que ça ne se transforme pas en dépit", a-t-elle ajouté. Depuis la victoire du Nouveau Front populaire au second tour des élections législatives le 7 juillet, les négociations entre les différentes composantes de la coalition de gauche pour trouver un nom de Premier ministrable sont dans l'impasse.

"Il faut qu'on se reconcentre", a affirmé la patronne des députés écologistes. "Il faut le faire de manière dans le respect de chacune des composantes. Il faut le faire avec un travail et un sens du collectif. Et il ne faut jamais oublier que si on discute des personnes, c'est pour appliquer un programme" à "Matignon ou à l'Assemblée nationale". "Nous devons être à la hauteur de cette attente", a-t-elle martelé.

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