"C'est une faute de méthode de négocier un gouvernement avec les partis politiques", affirme François Bayrou, président du Modem

Au terme d'un premier round de consultations, Emmanuel Macron a annoncé lundi qu'il ne nommerait pas un gouvernement formé par le Nouveau front populaire, au désarroi des partis de l'alliance de gauche.
Article rédigé par franceinfo
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François Bayrou, président du Modem et maire de Pau, invité du 8.30 franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Invité du 8h30 franceinfo mardi 27 août, le président du Modem François Bayrou conteste les consultations menées par Emmanuel Macron avec les partis politiques depuis vendredi, pour trouver la ou le futur Premier ministre. "C'est une faute de méthode de négocier un gouvernement avec les partis politiques", estime le maire de Pau. "Le président de la République a voulu, a cru, et je crois de bonne foi, que dans un moment comme celui-là, qui était très difficile, on pourrait inviter les responsables politiques à s'asseoir autour d'une table et à accepter un constat de la situation et dégager ensemble des priorités pour le pays." Une méthode qui renforce "la mainmise des partis" et qui empêche de dégager un consensus, selon lui.

Concernant l'exclusion de LFI et du RN des prochaines négociations, désormais boudées par les membres du NFP, François Bayrou assure qu'il n'a "aucun problème d'aucune sorte à ce que toutes les forces politiques représentées au Parlement soient reçues dans une discussion générale", même s'il conçoit que le président impose "des limitations".

Il concède tout de même que "le président est dans son rôle" en écartant l'hypothèse d'un gouvernement du Nouveau Front populaire et en lançant ces nouvelles consultations. Face à la colère des représentants de l'alliance de gauche, il estime qu'"on est devant un rassemblement de partis qui affirme avoir gagné l'élection, alors que ce n'est pas le cas". Le double de leur score représente des députés qui ne veulent pas d'eux", assène ce proche d'Emmanuel Macron.

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