Assemblée nationale : "Plutôt que de prétendre aller devant des tribunaux", la gauche devrait négocier "pour essayer de gouverner", selon l'ancien ministre Jean-Jacques Urvoas

Le Nouveau Front populaire, qui conteste la réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée nationale, étudie tous les recours possibles.
Article rédigé par franceinfo
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Jean-Jacques Urvoas, le 17 mai 2017, alors qu'il était ministre de la Justice. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Négocier pour gouverner "plutôt que de prétendre aller devant des tribunaux qui n'existeront pas", a lancé vendredi 19 juillet sur franceinfo l'ancien ministre de la Justice de François Hollande, Jean-Jacques Urvoas. "Une élection, ça se prépare, ça se négocie, ça ne s'exige pas", a estimé le juriste, alors que le Nouveau Front populaire a dénoncé des "magouilles" et a annoncé étudier tous les recours juridiques possibles concernant la réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée nationale.

"La gauche, plutôt que de prétendre aller devant des tribunaux qui n'existeront pas, et alors que toutes les juridictions ont déjà dit leur incompétence sur ce type de sujet, ferait mieux de prendre acte du fait que pour essayer de gouverner demain, il faut qu'elle négocie", a affirmé le professeur en droit public à l’université de Bretagne-occidentale. "Il n'y avait aucune espèce de dû à ce que la gauche soit à la présidence de l'Assemblée nationale", a-t-il rappelé. "Il fallait accepter de discuter, de contracter, de passer des accords", a-t-il ajouté.

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