Assemblée nationale : le Rassemblement national retire plusieurs propositions de loi lors de sa niche parlementaire

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C'était le Jour J pour le Rassemblement national. Le groupe de Marine Le Pen a présenté, jeudi 12 octobre, une série de propositions de loi dans le cadre de sa niche parlementaire qui débute à 9 heures et se termine à minuit. Vers midi, après quelques rejets d'amendements, il a retiré une proposition pour les femmes souffrant d'endométriose, qui vise à accorder aux quelque 1,5 à 2,5 millions de femmes atteintes un statut d'affection de longue durée. Le texte visant la suppression ou la suspension des allocations familiales des parents d'enfants délinquants a aussi été retiré, en milieu d'après-midi.

Chou blanc en commission. En commission des affaires sociales, le 4 octobre, la proposition de loi sur l'endométriose avait été rejetée, notamment par les députés du camp présidentiel. Les députés ont aussi rejeté six autres textes examinés. Parmi eux, la suppression ou la suspension des allocations familiales des parents d'enfants délinquants, la baisse de la facture énergétique des Français, l'interdiction de l'écriture inclusive, ou le fait d'accorder l'asile politique à Julian Assange.

L'attitude de la gauche et de la droite. Si toute la gauche a fustigé en commission "l'opportunisme" du RN, les comportements lors du vote ont varié : certains, comme Sandrine Rousseau, votent contre, d'autres, dont des députés LFI ou PS, ne le font pas. Au contraire, les Républicains ont été les seuls alliés du RN, et n'ont pas hésité à soutenir certaines propositions, estimant qu'elles rejoignaient ou reprenaient ses idées, sur l'endométriose, les tests osseux sur les jeunes migrants, les sanctions contre les parents de certains enfants délinquants ou l'écriture inclusive.

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