Gouvernement, Assemblée... La semaine politique s'annonce floue
La semaine qui s'ouvre va-t-elle dissiper le brouillard né des élections ? Avant le 17 juillet, Emmanuel Macron doit accepter la démission présentée par Gabriel Attal. Cependant, le gouvernement ne disparaît pas. "Un gouvernement démissionnaire est réduit à des fonctions vitales, ce qu'on appelle la continuité des affaires courantes. (…) L'autre élément, c'est l'urgence en termes d'ordre public", explique le constitutionnaliste Benjamin Morel.
Des désaccords au sein du Nouveau Front populaire
Les 17 ministres députés entendent participer à l'élection du président de l'Assemblée nationale. La succession de Yaël Braun-Pivet, elle-même candidate, est très ouverte. Le Nouveau Front populaire, lui, n'arrive pas à s'accorder sur un nom à proposer pour Matignon. Huguette Bello, soutenue par les Insoumis et les communistes, a décliné la proposition. À 12 jours des JO, Gérard Larcher, président du Sénat, souhaite "que la trêve olympique soit la trêve politique". La nomination d'un nouveau gouvernement attendra donc probablement la fin du mois d'août.
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