: Vidéo Bras de fer à l'Assemblée pendant l'examen de la proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites
"À 64 ans, tout comme à 60 ans, on ne va pas directement ni à l'Ehpad, ni au cercueil !", s'exclame Éliane Kremer, députée Les Républicains, soulignant sa forme physique. Hadrien Clouet, député La France insoumise, rétorque avec véhémence : "Là, vous trouvez l'énergie pour que des gens aillent au travail jusqu'à la mort." Manuel Bompard, du même groupe, dénonce le fait d'imposer "deux ans de plus" à "des millions de salariés" qui "arrivent à 60 ans, 62 ans" avec "des problèmes de santé" et "épuisés".
Les échanges illustrent les visions divergentes sur l'âge de départ à la retraite.
Accusations mutuelles de démagogie et d'irresponsabilité
Prisca Thevenot, députée Renaissance, accuse La France insoumise d'"être obsédée que par effacer, défaire et démolir" sans réelle vision. De son côté, Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national, dénonce "la morgue de classe du parti des petits-bourgeois qui n'ont jamais travaillé".
Les deux camps s'accusent mutuellement de démagogie et d'irresponsabilité sur le dossier des retraites. "Irresponsable, irréaliste et purement démagogique", lance Prisca Thevenot, députée Renaissance, à l'encontre de la proposition de loi insoumise.
Rappels à l'ordre et tensions sur le respect des règles
Prisca Thevenot, députée Renaissance, déplore les nombreux rappels au règlement et interruptions de séance qui ralentissent les débats. Thibault Bazin, député Les Républicains, appelle au "respect" du parcours professionnel de chacun.
De son côté, Ugo Bernalicis, député insoumis, interpelle ses collègues sur la nécessité de "connaître le règlement" de l'Assemblée. Les tensions sont vives autour du respect des procédures parlementaires et du bon déroulement des débats.
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