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Peillon ne veut pas se laisser "recadrer" par Royal

En difficulté depuis plusieurs mois, Ségolène Royal a tenté ce week-end de reprendre le contrôle du principal courant du Parti Socialiste, "Espoir à gauche". Elle s'est donc invitée à un rassemblement organisé par Vincent Peillon, qui pendant la campagne présidentielle était son principal lieutenant.
Article rédigé par franceinfo
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"Espoir à Gauche" est à l'origine du "rassemblement social, écologique
et démocrate", né en août à Marseille, avec des dirigeants du
MoDem, d'Europe Ecologie et des anciens communistes. La
réunion de Dijon, consacrée à l'éducation, était la première
traduction concrète de l'activité de ce rassemblement.
Mais d'éducation il a en fait très peu été question. Toute l'attention s'est focalisée sur l'ancienne candidate à la présidence de la république, et les bisbilles au sein du Parti socialiste.

“Je suis chez moi” ainsi lancé Ségolène Royal aux militants, avant d'adresser un “avertissement” à Vincent Peillon coupable à ses yeux de
“faute politique” pour avoir critiqué son incapacité à
rassembler et déploré son “auto-invitation”.

Invité de Canal+ aujourd'hui, Vincent Peillon
a expliqué que Ségolène Royal avait “d'une certaine façon abimé” un événement
politique majeur - “un rassemblement et des propositions”
avancées par tout le centre-gauche. Et qu'elle s'était donc “disqualifiée” pour la présidentielle.

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