: Vidéo Plan de modernisation de Marseille : Benoît Payan, le maire de la ville, "dit merci" à l'Etat
Marseille a notamment obtenu une rallonge pour financer la rénovation des écoles.
"Jamais l'Etat n'était venu aider aussi fortement Marseille", a réagi, mercredi sur franceinfo, Benoît Payan, le maire de la deuxième ville de France. "Je dis merci à l'Etat", a-t-il insisté.
Une réaction qui intervient au lendemain de la visite du Premier ministre dans la cité phocéenne, qui a notamment obtenu une rallonge pour la rénovation de 174 écoles, portant la participation de l'Etat de 254 à 400 millions d'euros sur le total de 1,2 milliard d'euros du plan pour Marseille, annoncé en septembre par Emmanuel Macron. "Il y a un effort financier de l'Etat qui est considérable", affirme le maire de Marseille.
Benoît Payan assure que "les travaux seront terminés dans 80 [écoles] en 2026 et les 90 suivantes seront sur les cinq à six années suivantes". Car, rappelle l'élu, "on en a besoin. Ce n'est pas cosmétique, ce n'est pas de la peinture. C'est un état catastrophique". Cette accélération du calendrier de rénovation des écoles sera permise grâce au fait que "l'Etat va garantir les prêts de la ville de Marseille pour 650 millions d'euros", indique l'élu marseillais. "C'est important pour moi parce que quand je vais voir une banque et que j'ai la garantie de l'Etat, je fais baisser les taux d'intérêts et je gagne de l'argent pour les Marseillaises et les Marseillais".
"La question n'est pas de cramer la caisse"
Benoît Payan se dit "ému" parce que "quand on fait de la politique on croit à des choses et souvent on nous dit 'vous verrez, vous n'y arriverez pas, c'est l'ordre des choses, il faut être résilient'. Quand on croit à quelque chose et que c'est quelque fois fou et qu'on avance, et qu'on arrive à la réaliser, forcément il y a de l'émotion. Bien sûr qu'on est ému quand on arrive à faire ça".
Pour Benoît Payan, "la question ce n'est pas de cramer la caisse", en réaction aux accusations formulées par la candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse. "Vous croyez qu'un pays qui met de l'argent dans ses écoles est un pays qui crame de l'argent ?", a-t-il demandé.
"Pour arriver à mettre en œuvre le plan pour Marseille, on est obligés de travailler ensemble. En un an, on a réussi à avancer sur des sujets, à les mettre en place, à les faire financer, à les faire voter par l'Assemblée nationale et à signer mardi 14 décembre un contrat" a précisé Benoît Payan sur franceinfo.
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