Premier ministre : après les consultations, Emmanuel Macron rejette l'idée d'un gouvernement NFP

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Malgré les consultations menées par Emmanuel Macron, aucun accord n'a été trouvé quant au nom du futur Premier ministre. Lundi 26 août, le chef de l'État a écarté l'idée d'un gouvernement mené par le Nouveau Front populaire. Une position que la gauche dénonce.
Premier ministre : après les consultations, Emmanuel Macron rejette l'idée d'un gouvernement NFP Malgré les consultations menées par Emmanuel Macron, aucun accord n'a été trouvé quant au nom du futur Premier ministre. Lundi 26 août, le chef de l'État a écarté l'idée d'un gouvernement mené par le Nouveau Front populaire. Une position que la gauche dénonce. (France 2)
Article rédigé par France 2 - A. Peyrout, J. Nény, D. Boéri, N. Salem, S. Pichavant, S. Testor, J.-M. Perroux
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Malgré les consultations menées par Emmanuel Macron, aucun accord n'a été trouvé quant au nom du futur Premier ministre. Lundi 26 août, le chef de l'État a écarté l'idée d'un gouvernement mené par le Nouveau Front populaire. Une position que la gauche dénonce.

Après plusieurs heures de consultations à l'Élysée, lundi 26 août, aucun accord ne se dégage pour trouver le futur locataire de Matignon. Les représentants de chaque force politique ont pourtant tous été reçus. "Le Nouveau Front populaire a positionné l'extrême gauche aux portes du pouvoir. Nous avons donc indiqué que nous étions en faveur d'une motion de censure" en cas de gouvernement mené par le NFP, a affirmé Jordan Bardella, président du Rassemblement national.

Le camp présidentiel s'oppose à un gouvernement mené par le NFP

Emmanuel Macron souhaitait justement jauger le risque d'une motion de censure si des insoumis participaient à un gouvernement. Dans un communiqué, le président a affirmé dans la soirée l'impossibilité pour le NFP de disposer d'une majorité. Dans le week-end, Jean-Luc Mélenchon avait pourtant ouvert la porte à un gouvernement de gauche sans son mouvement. Une porte aussitôt refermée par Yaël Braun-Pivet, après son entretien avec le chef de l'État. La députée a dit vouloir "éviter une politique qui détruit, d'abord par dogmatisme, ou par électoralisme, les réformes qui ont produit des résultats". Après 41 jours sans gouvernement, et alors que la gauche s'insurge de ce blocage, de nouvelles discussions doivent avoir lieu mardi.

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