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Présidence UMP : ceux qui n'iront pas

Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire ont indiqué mardi matin qu'ils n'avaient pas le nombre nécessaire de parrainages pour se présenter à la présidence de l'UMP. Ce week-end c'est Xavier Bertrand qui avait jeté l'éponge. Les postulants ont jusqu'à mardi 20h pour déposer leurs parrainages. Sauf surprise, les seuls candidats assurés de franchir la barre devraient être Jean-François Copé et François Fillon.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (LUDOVIC-POOL/SIPA Autre)

Sauf coup de théâtre, la bataille se résumera donc à un duel. François Fillon, ex-Premier ministre, et Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, devraient être les deux seuls à franchir la barre fatidique des 7.924 parrainages nécessaires pour se présenter à la présidence de l'UMP. Tous les candidats ont jusqu'à mardi 20h pour déposer les précieux sésames.

A l'approche de l'échéance, le nombre de challengers a sacrément diminué. Mardi matin, la seule femme en course, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui rêvait d'incarner une "troisième voie", a reconnu qu'elle n'atteindrait pas la quantité nécessaire, ayant obtenu 7.000 parrainages.

Quelques heuures plus tard, Bruno La Maire, ancien ministre de l'Agriculture, a également indiqué qu'il ne pouvait pas briguer la tête de l'UMP, avec ses 7.175 parrainages, et qu'il ne soutiendrait personne. Le week-end dernier, Xavier Bertrand assurait être parvenu à remplir les conditions mais qu'il préférait passer son tour et se réserver pour la présidentielle de 2017. 

Quant à l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, il a lui aussi admis mardi matin qu'il n'avait pas le nombre nécessaire de parrainages, mais sans encore officiellement jeter l'éponge. 

Élections les 18 et 25 novembre

Tous ceux-là auront ensuite deux mois pour choisir leur camp. La bataille s'annonce rude entre Jean-François Copé et François Fillon, avant les élections des 18 et 25 novembre. Ce scénario est finalement celui tant redouté par certains ténors comme Alain Juppé ou Bernard Accoyer.

Restera enfin l'inconnue Sarkozy, fantôme de cette compétition. Dans un sondage LH2-Le Nouvel Observateur publié mardi, l'ex-président est considéré à droite comme le plus apte (40%) à faire gagner son camp en 2017, devant François Fillon (32%) et Jean-François Copé (18%).

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