Projet de loi immigration largement censuré : la directrice de France Terre d'asile se dit "soulagée", même s'il reste des mesures "très problématiques"

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Le projet de loi immigration a été largement censuré par le Conseil constitutionnel, jeudi 25 janvier. La directrice générale de France Terre d'asile, Delphine Rouilleault, est l'invitée du 19/20 info à cette occasion.
Projet de loi immigration largement censuré : la directrice de France Terre d'asile se dit "soulagée", même s'il reste des mesures "très problématiques" Le projet de loi immigration a été largement censuré par le Conseil constitutionnel, jeudi 25 janvier. La directrice générale de France Terre d'asile, Delphine Rouilleault, est l'invitée du 19/20 info à cette occasion. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S.Chironi, G.Bornstein
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Le projet de loi immigration a été largement censuré par le Conseil constitutionnel, jeudi 25 janvier. La directrice générale de France Terre d'asile, Delphine Rouilleault, est l'invitée du 19/20 info à cette occasion.

Jeudi 25 janvier, les Sages ont largement censuré le projet de loi immigration. Au total, le Conseil constitutionnel a censuré partiellement ou totalement 35 des 86 articles du texte. "On est soulagés", réagit la directrice générale de France Terre d'asile, Delphine Rouilleault, dans le 19/20 info. "Le fait de se retrouver aujourd'hui avec le catalogue des horreurs, qu'avait introduit la droite parlementaire au Sénat, censuré par le Conseil constitutionnel, ça nous permet de revenir à un débat un peu plus rationnel et serein", poursuit Delphine Rouilleault.

"Il y a toute une série de choses qui vont continuer à poser problème"

Pourtant, selon la directrice générale de France Terre d'asile, le texte comporte toujours des dispositions "très problématiques", notamment le fait qu'"on va pouvoir placer en rétention des demandeurs d'asile""Il y a des dispositions sur les mineurs non accompagnés qui ont été introduites dans la loi et qui ont été maintenues et validées par le Conseil constitutionnel", ajoute-t-elle. "Il y a toute une série de choses qui vont continuer à poser problème, et qui vont participer à la précarisation des étrangers en France", résume Delphine Rouilleault.

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