Présidentielle américaine : "La rencontre du populisme et des réseaux sociaux donne un objet politique brutal", pointe Najat Vallaud-Belkacem, ex-ministre de l'Éducation nationale

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Présidentielle américaine : "La rencontre du populisme et des réseaux sociaux donne un objet politique brutal", pointe Najat Vallaud-Belkacem, ex-ministre de l'Éducation nationale
Présidentielle américaine : "La rencontre du populisme et des réseaux sociaux donne un objet politique brutal", pointe Najat Vallaud-Belkacem, ex-ministre de l'Éducation nationale Présidentielle américaine : "La rencontre du populisme et des réseaux sociaux donne un objet politique brutal", pointe Najat Vallaud-Belkacem, ex-ministre de l'Éducation nationale (franceinfo)
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Invitée de franceinfo mardi 5 novembre, l'ancienne ministre socialiste de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, analyse la tendance à la brutalité politique qui a imprégné la campagne présidentielle américaine, à quelques heures du vote décisif outre-Atlantique.

L'élection présidentielle américaine est sur le point de s'achever avec le vote des Américains, mardi 5 novembre. La fin d'une campagne particulièrement violente, ponctuée par les provocations populistes de Donald Trump et les réponses de Kamala Harris. Une tendance politique qui pourrait gagner la France. "Toutes nos sociétés sont traversées par la rencontre du populisme et des réseaux sociaux, qui donne un objet politique brutal", analyse Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l'Éducation nationale, citant Les ingénieurs du chaos de Giuliano da Empoli sur franceinfo ce mardi.

"Il faut faire attention à cette thématique de l'antisystème"

Et l'ex-ministre d'évoquer les problématiques françaises : "En France, je trouve que les gens se sont trop habitués, lorsqu'ils se lancent en politique [...] à se dire antisystème. Il faut toujours faire attention à cette thématique de l'antisystème", pointe-t-elle. Najat Vallaud-Belkacem estime que cette rhétorique est dangereuse car elle "remet en cause des bases qui sont utiles au pays et à la vie en collectivité".

Elle souligne cependant qu'il existe "une sorte de décence commune en France" qui préserve le climat politique des extrémités atteintes outre-Atlantique.

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus

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