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Vidéo Confidences et petites phrases : l'histoire secrète de la guerre entre Hollande et Valls

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Affrontement entre François Hollande et Manuel Valls : dans les coulisses d'une crise politique inédite
Affrontement entre François Hollande et Manuel Valls : dans les coulisses d'une crise politique inédite Affrontement entre François Hollande et Manuel Valls : dans les coulisses d'une crise politique inédite (FRANCE 2)
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France 2 revient sur ce qui s'est dit en coulisses entre Manuel Valls et François Hollande alors que le Premier ministre avait déclaré envisager se présenter à la primaire de la gauche contre le chef de l'État.

C'est une crise inédite au sommet de l'État : un Premier ministre envisage ouvertement une candidature contre son président. France 2 vous livre l'histoire secrète de cet affrontement qui a failli mal tourner. Manul Valls est d'abord animé par un sentiment d'urgence. Selon l'un des proches, "Manuel est comme un lion en cage : il veut cornériser François". En clair, il veut tout faire pour empêcher le président de se présenter. Le Premier ministre fulmine : "Il ne veut pas couler avec François Hollande." C'est ce qu'il dit à l'un de ses conseillers il y a quelques jours.

Impassibilité de Hollande face aux attaques

Un dénigrement du chef de l'État qui dure depuis plusieurs semaines avec accumulation de petites phrases ambiguës. "Moi, je suis prêt à mener le combat pour 2017", a-t-il déclaré. Et les attaques des valsistes pleuvent. Voilà ce que dit l'un d'entre eux à propos de l'Élysée : "Autour de Hollande, c'est devenu une secte. On dirait le temple solaire. Ils ne se rendent pas compte que plus personne ne veut de lui." Face aux salves d'attaques, François Hollande oppose son impassibilité. Quelques jours avant son départ à Madagascar, il recadre son Premier ministre au téléphone. François Hollande est pourtant assiégé par les sept candidats qui se sont déjà déclarés à gauche. Il évoque l'idée de se présenter hors primaire, mais le scénario divise ses proches. François Hollande ne changera pas son calendrier et oblige une nouvelle fois Manuel Valls à ronger son frein.

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