Cet article date de plus de huit ans.

Primaire de la gauche : Sylvia Pinel termine en sixième position du premier tour

La présidente du Parti radical de gauche est éliminée de la primaire après avoir obtenu 2% des voix, selon les premiers résultats partiels.

Article rédigé par Clément Parrot
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Sylvia Pinel, le 15 janvier 2017, lors du deuxième débat télévisé de la primaire de la gauche, à Paris. (BERTRAND GUAY / AFP)

Pas de miracle pour Sylvia Pinel. La présidente du Parti radical de gauche est éliminée dès le premier tour de la primaire de la gauche, dimanche 22 janvier. Seule femme candidate, l'ancienne ministre du Logement n'est pas parvenue à créer la surprise.

>> DIRECT. Résultats, déclarations... Suivez la soirée de la primaire de la gauche

Quel score obtient-elle ?

Sylvia Pinel est arrivée en 6e position de cette primaire, avec 2% des voix, selon des résultats partiels publiés à 21h30 et portant sur 942 874 votants. Un score décevant pour la candidate, qui avait décidé au dernier moment de participer à cette primaire au nom du Parti radical de gauche. 

Comment analyser ce résultat ?

La seule femme candidate de la primaire n'est pas parvenue à faire entendre sa voix dans la campagne. Hésitante lors des trois débats télévisés, elle n'a pas réussi à porter sa ligne favorable aux entreprises. Elle a également échoué à incarner certaines de ses propositions, comme l'ouverture de la PMA pour les couples de femmes ou la légalisation du cannabis, défendues par d'autres candidats.

Que va-t-elle faire pour le second tour ?

L'ancienne ministre du Logement a indiqué qu'elle proposerait au bureau du PRG d'apporter son soutien à l'ancien Premier ministre Manuel Valls, "le plus proche de (s)es convictions, et le plus apte à faire gagner la gauche." La campagne a confirmé que Sylvia Pinel était très proche de la ligne vallsiste. Historiquement, le PRG a toujours été proche de la droite du Parti socialiste.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.