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Qui sont les candidats (probables) à la présidence de l'UMP ?

Juppé, Sarkozy, Wauquiez, NKM, Pécresse, Mariton… Ils ne se sont pas tous officiellement déclarés, mais sèment les indices de leur très probable candidature à la tête du parti.

Article rédigé par Camille Caldini
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Des caméras sont postées devant le siège de l'UMP, à Paris, le 26 mai 2014. (THOMAS SAMSON / AFP)

Le congrès qui doit élire le futur président de l'UMP est prévu "au plus tard en novembre". Les candidats devraient se déclarer dans l'été. Le député de la Drôme Hervé Mariton est le premier à l'avoir fait, jeudi 5 juin. Mercredi 11 juin, c'est au tour de Bruno Le Maire d'annoncer sa candidature. D'autres se font désirer, refroidis peut-être, par l'affaire Bygmalion, qui a replongé le parti dans une crise majeure.

Francetv info passe en revue les candidats potentiels à la présidence de l'UMP, qui assument plus ou moins leur ambition.

Les poids lourds

Alain Juppé. Le fondateur de l'UMP est désormais vu comme le sauveur du parti. Il en assure la direction collégiale avec François Fillon et Jean-Pierre Raffarin et fait figure de sage, au-dessus de la guerre des clans entre fillonistes et copéistes. Il est d'ailleurs largement en tête des derniers sondages auprès des sympathisants (29%). Pourtant, Alain Juppé répète qu'il ne sera pas candidat à la présidence du parti.

Nicolas Sarkozy. Son retour ne fait plus beaucoup de doute et il semble décidé à passer par la case UMP, avant la présidentielle de 2017. Dès le lendemain de la démission de Jean-François Copé, l'ex-président de la République a lancé : "Il va falloir que je m'y colle", à ses collaborateurs. Après l'affaire Bygmalion, les sarkozystes le supplient de prendre le parti, mais le dossier pourrait aussi le plomber.

François Fillon. L'heure de la revanche ? François Fillon ne cesse de critiquer la présidence Copé, dénonçant le "chaos" laissé par celui qui l'a battu lors du précédent scrutin, très contesté. L'ex-Premier ministre, qui a jusqu'ici laissé entendre qu'il ne serait pas candidat, a déclaré mercredi qu'il n'excluait "rien". 

Les jeunes ambitieux

Laurent Wauquiez. Si François Fillon renonce à se présenter, le maire du Puy-en-Velay ira à sa place. Le vice-président de l'UMP, âgé de 37 ans, était numéro 2 sur le ticket Fillon lors du précédent scrutin et ne prendrait pas le risque de s'opposer au député de Paris. En attendant, il prône "l'apaisement" et fustige les "candidatures frénétiques".

Bruno Le Maire. Dans les sondages, il talonne Laurent Wauquiez. L'ancien ministre de l'Agriculture se voit "monter en puissance" et affirme faire "jeu égal avec Fillon", rapporte Le Monde. Mercredi 11 juin, invité de BFMTV, il s'est porté candidat "pour porter le renouveau". 

Nathalie Kosciusko-Morizet. Déjà candidate en 2012, battue aux municipales à Paris, NKM ne sait pas encore quel rôle elle veut jouer. Depuis quelques mois, elle semble toutefois préparer le terrain : elle plaide pour un rapprochement avec le centre, réclame une "élection plus ouverte" et 7% des sympathisants veulent la voir prendre la présidence du parti.

Le candidat malgré lui

François Baroin. Il n'est pas intéressé et son nom n'apparaît pas dans les derniers sondages, mais il a le soutien de Xavier Bertrand. Le député de l'Aisne, qui demande à toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 de se tenir à l'écart, estime que François Baroin serait un bon "candidat de rassemblement".

L'outsider

Hervé Mariton. Personne ne l'attendait, mais il est le premier candidat déclaré, bien que son nom n'apparaisse dans aucun sondage. Le député UMP de la Drôme, délégué général au projet du parti, a "décidé de prendre ses responsabilités". Il reconnaît toutefois une "démarche atypique".

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