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Raffarin à Fillon: "L'inventaire concerne autant le gouvernement que Sarkozy"

Pour l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, le droit d'inventaire du quinquennat Sarkozy "concerne autant le gouvernement que le président".
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Jean-Pierre Raffarin (AFP)

Pour l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, le droit d'inventaire du quinquennat Sarkozy "concerne autant le gouvernement que le président".

Jean-Pierre Raffarin lance une pique, sur son blog, à l'ex-Premier ministre François Fillon, en soulignant que le droit d'inventaire, qu'il appelle lui aussi de ses voeux, "concerne autant le gouvernement que le président".

"Soyons responsables, justes, stratégiques ..."

"Soyons tournés vers l'avenir: écartons tout ce qui relève des règlements de compte du passé.

Soyons responsables: les ministres qui ont partagé les responsabilités ne sont pas les mieux placés pour cet exercice d'inventaire", lâche-t-il en direction de Roselyne Bachelot, ex-ministre de Nicolas Sarkozy et très proche de M. Fillon, qui, la première, en a appelé au droit d'inventaire et dénoncé la stratégie de campagne de l'ancien président.

"Soyons justes: l'inventaire concerne autant le gouvernement que le président. Soyons stratégiques: l'intérêt d'un bilan politique, c'est de valoriser l'actif et de repenser le passif. Soyons confiants: l'UMP doit s'habituer aux débats internes et, pour cela, doit développer une éthique du débat, fondée sur le respect réciproque", exhorte encore le sénateur de la Vienne.

M. Raffarin a "confiance dans l'UMP pour faire vivre le pluralisme dans l'unité". "D'ailleurs, dans le précédent quinquennat, l'UMP a été plus pluraliste que le gouvernement", selon lui.

"Rebâtir l'UMP et ses valeurs"

Il en appelle à "trois priorités": mettre en place au Parlement "une organisation efficace de l'opposition nationale", "rebâtir l'UMP sur ses valeurs et construire notre nouvelle unité, préalable à notre diversité" et "engager la mobilisation pour repartir à la conquête du terrain et des pouvoirs locaux".

"Ce n'est qu'après notre éventuelle victoire aux municipales de 2014 que nous pourrons lancer un projet crédible d'alternance. Pour l'UMP, l'aventure présidentielle ne doit pas commencer avant 2015. J'espère que notre congrès de novembre retiendra ce calendrier", insiste ce proche de Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP.

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