Ségolène Royal dément avoir influencé la nouvelle carte des régions

Promis, elle n'a rien à voir avec la nouvelle carte des régions proposée par François Hollande. Ancienne présidente de Poitou-Charentes, Ségolène Royal dément avoir joué un rôle dans la réforme territoriale et le redécoupage de l'Hexagone en 14 régions, rapportent France 3 Poitou-Charentes et Sud Ouest, samedi 7 juin.

"Contrairement à ce qui a été dit, je ne m'en suis pas occupée, a assuré la ministre de l'Écologie, en marge d'un déplacement à La Rochelle (Charente-Maritime). Je suis suffisamment prise par le travail à mon ministère. (...) Je n'ai pas d'avis et ne m'occupe pas du sujet de la réforme territoriale. À chacun ses responsabilités."

La ministre n'a pas eu gain de cause

Ségolène Royal avait pourtant pris position pour une fusion entre son ancienne région, le Poitou-Charentes, et ses voisins des Pays de la Loire. Elle n'a finalement pas eu gain de cause dans les arbitrages rendus par le président de la République : dans la version dévoilée à la presse, les Pays de la Loire restent seuls, le Poitou-Charentes est marié au Centre et au Limousin.

À l'annonce de la création de cette nouvelle grande entité, plusieurs responsables de l'UMP avaient cependant évoqué l'influence de la ministre de l'Ecologie. "On taille une région sur mesure pour la puissante Ségolène Royal", avait dénoncé Laurent Wauquiez sur i-Télé. Dominique Bussereau évoquait pour sa part une "région Voltaire" dans le Télégramme, du nom de la promotion de l'Ena qui a accueilli dans ses rangs Ségolène Royal, François Hollande et Michel Sapin.