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Régionales : tous sur le pont... sauf Macron ?

A quelques semaines des régionales, les ministres sont fortement incités à sortir sur le terrain. Tous sauf Emmanuel Macron. Le ministre de l'Economie est jugé trop à droite et trop bavard, selon un haut responsable du PS.
Article rédigé par Louise Bodet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Emmanuel Macron devrait être tenu à l'écart de la campagne des régionales © REUTERS | Stefan Wermuth)

Cela n’a officiellement rien à voir avec les élections régionales en décembre, mais il n’échappe à personne que l’exécutif se démultiplie en ce moment, sur le terrain et dans les medias : François Hollande est sur RTL ce lundi matin, première interview radio depuis janvier dernier. Et Manuel Valls s’est invité dans les matinales radio à trois reprises en trois semaines (France Inter le 30 septembre, RTL le 7 octobre, RMC-BFM TV le 15). Le président comme le Premier ministre tiennent le rythme de deux déplacements nationaux par semaine - sauf quand ils partent à l'étranger. Quant aux ministres, ils sont fortement incités à sortir eux aussi sur le terrain.

"Lui, on n'en veut nulle part !"

Mais la véritable entrée en campagne pour les régionales, ce sera après les vacances de la Toussaint – et aux frais du Parti socialiste, précise-t-on : Manuel Valls prévoit une dizaine de meetings et déplacements d’ici le scrutin des 6 et 13 décembre, et plusieurs ministres ont été approchés par le PS pour épauler les têtes de liste. L’un d’entre eux n’est en revanche pas le bienvenu : Emmanuel Macron. Trop à droite et trop bavard. C’est en tout cas ce qu’assure un haut responsable du parti : "Lui, on n’en veut nulle part, ou alors dans les DOM-TOM. En espérant qu’il ne parlera pas dans l’avion retour !"

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